Projet ROBoCoP : évaluation de l’intérêt des biomarqueurs dans le suivi des travailleurs exposés - 14/05/18
, Grégory Carillo 4, Amélie Debatisse 4, Nancy Hopf 1, 2, 3, Valérie Jouanique 4, Pralong Jacques 1, 2, 3, Sauvain Jean-Jacques 1, 2, 3, Guillaume Suarez 1, 2, 3, Pascal Wild 1, 2, 3, Irina Guseva-Canu 1, 2, 3Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
| pages | 2 |
| Iconographies | 0 |
| Vidéos | 0 |
| Autres | 0 |
Résumé |
Contexte |
La prévention des effets respiratoires liés aux expositions professionnelles à des aérocontaminants est un enjeu important pour les médecins du travail. Entre 20 et 30 % des bronchites chroniques obstructives (BPCO) sont liées à des expositions professionnelles, comme les particules fines ou ultrafines, qui peuvent induire un stress oxydant. Des biomarqueurs du stress oxydant pourraient être proposés pour le dépistage précoce des effets respiratoires, notamment de la BPCO, à condition d’être validés et mesurables dans des prélèvements biologiques peu invasifs.
Méthodes |
Une revue de littérature sur les biomarqueurs pertinents pour la surveillance de travailleurs a été réalisée, puis un projet de recherche collaborative entre l’IST et l’UPST-RATP a été proposé pour sélectionner et valider les biomarqueurs du stress oxydatif non invasifs.
Résultats |
Le projet Respiratory disease Occupational Biomonitoring Collaborative Project (ROBoCop) est bâti dans le cadre du consortium européen CliniMark (Action EU-COST CA16113) et soutenu par le Fonds national suisse de la recherche scientifique. Il comporte trois parties :
1. Standardisation du recueil des échantillons biologiques (condensat d’air exhalé, urine) et des méthodes d’analyses des biomarqueurs retenus (8-isoprostane, malondialdehyde, NO2−, NO3−, ions formates et 8-hydroxy-2’deoxyguanosine) et validation de l’analyseur OPEA (oxidative potential in the exhaled air) développé par l’IST (Brevet EU et États-Unis).
2. Étude pilote à la RATP pour définir le protocole d’échantillonnage standardisé et évaluer la faisabilité de la mesure des biomarqueurs sélectionnés chez les travailleurs exposés aux particules fines et ultrafines.
3. Étude de terrain sur 300 travailleurs volontaires de la RATP, sélectionnés par randomisation stratifiée (âge, tabac, exposition professionnelle) sur les 45 000 travailleurs suivis par les 34 médecins de l’entreprise. Les données issues des consultations médicales (examen clinique+spirométrie) et de l’analyse des échantillons biologiques seront analysées afin de rechercher une corrélation entre les biomarqueurs étudiés et la survenue d’un syndrome obstructif.
Conclusion |
Ce projet permettra d’élaborer des protocoles standardisés et des recommandations de bonne pratique pour l’usage des biomarqueurs du stress oxydatif à partir des prélèvements non invasifs, dans un service de santé au travail. Il permettra de valider l’utilisation de biomarqueurs pour le dépistage de la BPCO chez les travailleurs exposés, voire pour le dépistage en population générale, ou pour le suivi médical de patients atteints par cette pathologie.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Biomarqueurs, BPCO, Stress oxydant, Surveillance
Plan
Vol 79 - N° 3
P. 259-260 - mai 2018 Retour au numéro
Article précédent
- Diabète et aptitude au travail
- Ismail Saloua, Jihen Hsinet, Aîda Benzarti Mezni, Dorra Essid, Sywar Bousselmi, Rania Lâaroussi, Zies Khessairi, Abdelmajid Ben Jemâa
- Profil socioprofessionnel et maladies cardiovasculaires dans une industrie pneumatique
- Nabila El Baccouche, Monia Trabelsi
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’achat d’article à l’unité est indisponible à l’heure actuelle.
Déjà abonné à cette revue ?